Modélisation des processus : 2nd réponse de Michel Volle
Et enfin voici la seconde réponse de Michel Volle suite à mon précédent retour restitué dans l'article "Modélisation des processus : Réactions vis à vis du retour de Michel Volle" :
La multiplicité des acteurs autour de cette question dans votre entreprise, la diversité de leur vocabulaire et de leurs choix, sont bien de nature à créer de la confusion. Je comprends parfaitement votre embarras. Le seul repère dont on dispose, c'est de se cramponner fermement à la définition : qui dit processus dit processus de production, donc produit, et la première étape d'une approche par les processus consiste à établir la liste des produits (biens, services, ou assemblages de biens et de services), en distinguant produits finals d'un processus et "livrables" intermédiaires. Puis on passe à l'examen du "comment on produit", ce qui suppose aussi de documenter l'interrelation entre divers processus... En effet, ce n'est pas simple. Mais c'est salubre.
Michel Volle (08/12/2008)
Je n'ai pas pour le moment tiré de conclusion, je me laisse quelques temps de reflexions vis à vis de ces notions.
En tout cas merci beaucoup, M. Michel Volle, d'avoir bien voulu réagir à mes propos et soulever des pistes de reflexions quand à ces sujets. Merci.
Si vous voulez avoir l'ensemble de la discussion vous pouvez la trouver d'un bloc sur la page "Modélisation des processus réactions de Michel Volle".
Il est vrai que souvent un processus suppose la réalisation de plusieurs sous-processus qui aboutissent chacun à un produit intermédiaire que l'on appelle aussi "livrable". Le découpage entre processus et sous-processus comporte un certain arbitraire (tout comme le découpage des activités au sein d'un même processus) qui en effet renvoie à une récursion qu'il faut bien trouver le moyen d'arrêter.
Cet arbitraire, il faut l'assumer, en concevant que ledit découpage se fait selon un critère de commodité : certains produits seront considérés comme des produits intermédiaires asservis à un processus qui élabore un produit final (interne ou destiné au client), d'autres comme des produits finals de plein droit... Le critère qui me semble-t-il peut permettre de distinguer les premiers des seconds, c'est l'importance que l'on attache au contrôle de leur qualité ; mais on peut en discuter.
Michel Volle (08/12/2008)
Je n'ai pas pour le moment tiré de conclusion, je me laisse quelques temps de reflexions vis à vis de ces notions.
En tout cas merci beaucoup, M. Michel Volle, d'avoir bien voulu réagir à mes propos et soulever des pistes de reflexions quand à ces sujets. Merci.
Si vous voulez avoir l'ensemble de la discussion vous pouvez la trouver d'un bloc sur la page "Modélisation des processus réactions de Michel Volle".